Administration NFS : configuration du serveurDate de publication : 26/01/2005 , Date de mise a jour : 26/01/2005
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david.d (Coredump) 1. Le fichier de configuration /etc/exports 2. Format du fichier /etc/exports sous Linux 3. Démarrage des démons sous Linux
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Pour le détail du fonctionnement de portmap, voir plus haut.
NFS étant construit au-dessus des RPC, il est nécessaire en premier lieu de démarrer portmap.
1. Le fichier de configuration /etc/exports
mountd et nfsd partagent une unique base de données de contrôle daccès, qui indique les systèmes de fichiers qui peuvent être exportés, et les clients qui ont le droit de les monter. Le fichier /etc/exports est cette base de données au format texte, aisée à manipuler.
Une fois une modification effectuée, pour que celle-ci soit prise en compte, sous Linux, il faut appeler la commande suivante :
[root@matrox /]# exportfs -r
Sous Linux, il existe une version de cette base de données, qui est utilisée pour les diverses opérations, et qui est généralement conservée dans un fichier binaire xtab. La commande suivante permet de consulter le contenu de cette base de données :
[root@matrox /]# exportfs -v
la prise en compte est immédiate, les fichiers /var/lib/nfs/xtab et /etc/exports sont synchronisés.
2. Format du fichier /etc/exports sous Linux
Il se compose dune succession de lignes au format suivant :
FS host1(options) ... hostn(options)
Les options sont séparées par des virgules, et la parenthèse ouvrante des options est collée à lhôte auquel se référent les options.
FS représente un système de fichiers complet ou un sous-arbre de ce dernier.
hostXXX peut prendre les formats suivants :
Les options disponibles sont les suivantes :
Exemple : # /etc/exports ... /home 192.168.10.0/24(ro,root_squash) icraa(rw) ... 3. Démarrage des démons sous Linux
Le strict nécessaire (en plus de portmap) pour un bon fonctionnement de NFS est le démarrage de rpc.mountd et de rpc.nfsd. Il est néanmoins préférable dactiver les autres démons collaborant à NFS. Il est de bon ton de les démarrer dans lordre suivant :
On démarre en premier lieu rpc.mountd (après portmap, bien sûr). Alors que portmap ne pouvait être démarrer via inetd, rpc.mountd le permet. Il suffit de décommenter la ligne correspondante dans le fichier /etc/inetd.conf et de relancer inetd :
[root@matrox /]# killall -HUP inetd
inetd permet notamment de mettre en place une meilleure gestion des accès via tcpd. on peut également le lancer directement via la commande :
[root@matrox /]# /usr/sbin/rpc.mountd
On démarre ensuite rpc.nfsd, comme suit :
[root@matrox /]# /usr/sbin/rpc.nfsd
On contrôle la bonne marche des événements par un rpcinfo -p, qui doit faire apparaître les démons référencés par portmap.
La plupart des distributions de Linux mettent en place des scripts qui permettent de faire ceci de manière automatique au démarrage de la machine. Si NFS nest pas lancé automatiquement au démarrage, agir comme suit, pour un démarrage aux runlevels 3, 4 et 5 :
[root@matrox /]# chkconfig --add nfs [root@matrox /]# chkconfig --level 345 nfs on
Sur Redhat, ce script soccupe de lancer lensemble des démons nécessaires au bon fonctionnement de NFS.
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